Physical Address

304 North Cardinal St.
Dorchester Center, MA 02124

Le label français Soeur se dote d’un petit Frère

Une garde-robe féminine complète et séduisante, avec des pièces signatures fortes. C’est le pari réussi du label parisien Soeur, qui, depuis ses débuts, en 2007, a fidélisé une clientèle en quête d’une allure facile à vivre. Pour l’automne-hiver 2024-2025, Domitille Brion, cofondatrice et directrice artistique de la marque, s’attelle pour la première fois au vestiaire masculin, en proposant une ligne capsule d’une trentaine de pièces baptisée Frère.
« Je n’ai pas de frère, mais je considère beaucoup d’hommes dans ma vie comme tel », explique-t-elle. C’est en les observant qu’elle a défini les besoins et envies vestimentaires d’hommes d’aujourd’hui. « Je crois beaucoup au vêtement qui a une fonction. C’est un projet que je nourris depuis longtemps, proposer une gamme d’essentiels, des pièces de bonne facture qui s’associent facilement entre elles. » Décryptages.
« Le chino est pour moi un indispensable du vestiaire masculin, été comme hiver. Ici, il est décliné en beige tirant sur le kaki ou dans un brun soutenu et façonné dans une gabardine de coton épaisse. Elle peut apparaître un peu rigide au départ, puis au fur et à mesure qu’on porte le pantalon, elle s’assouplit et prend les plis du corps. J’aime les codes militaires qui collent au chino, comme la poche plaquée sur l’arrière. »
« Je voulais un véritable manteau d’homme, taillé dans un tweed épais, qui tient chaud et qui pèse lourd sur les épaules. Celui-ci a une large carrure et de belles manches coudées. Un bon manteau d’hiver, il faut pouvoir s’emmitoufler dedans et qu’il ait des poches très profondes, pour pouvoir se réchauffer au mieux. »
« C’est un plaid qui a la fonction d’une écharpe un peu longue, un peu large, parfait pour réveiller la silhouette. Mais je l’ai envisagé presque comme un paréo d’hiver qui peut se porter enroulé à la taille par-dessus un pantalon, par exemple. Je pense qu’on le verra surtout autour du cou, mais j’aime l’idée de jouer avec le vêtement. Il est en pure laine, avec un côté un peu feutré, comme s’il avait été transmis de génération en génération. »

« C’est un vrai basique. Il répond au modèle féminin que l’on fait depuis les débuts de la marque, mais, dans cette version, il est en pure laine au lieu d’une laine mélangée. Il n’est pas cousu, c’est un tricotage en diminution [une réduction du nombre de mailles], avec un col rond. Il a ce côté pull long en shetland des années 1970. Nous l’avons décliné dans différentes couleurs, du vert, du violet ou du brun. Il convient également aux femmes qui aiment les coupes un peu larges. »
Maud Gabrielson
Contribuer

en_USEnglish